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Cultiver ma bande riveraine est-ce vraiment payant?

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Sylvie Choquette ing. agr.


Donald Larochelle agr. M. Sc.

 

Au congrès de Viapole, notre GCA a été invité à présenter un aspect du projet PAAR : le bassin versant de la rivière Ouelle : des ressources à protéger, sous forme d’une conférence. L’objectif visé était de partager les premiers constats concernant l’utilisation de la bande riveraine à des fins agricoles dans le bassin et d’en faire une analyse technico économique. 

Initialement, le projet de la Rivière-Ouelle n’incluait aucun aspect économique, sauf l’utilisation de l’outil Rotation$+, pour amener l’utilisation de nouvelles cultures, de nouvelles pratiques culturales ou introduire des cultures de couverture.  Au fil du temps, les constats de l’utilisation de la bande riveraine alors que cette devait être préservée et dans une optique de s’adresser aux gestionnaires que les producteurs sont, l’aspect économique a été pris en compte.

Un outil de calcul est en essai dans ce projet actuellement. Cet outil comporte deux volets, le volet champ et le volet étable. L’analyse dans le volet champ est calculée sur la base de la marge sur les charges variables, tandis que dans le volet étable, l’analyse se fait sur le coût de production du lait.

Considérant que, la Politique de protection des rives, du littoral, et des plaines inondables (PPRLPI), la bande riveraine est non fertilisée et que la rotation des cultures (renouvellement des parcelles) ne s’applique pas, le rendement et la qualité des plantes récoltées devraient être fortement affectée avec les années. De ce principe, la diminution de rendement, fait diminuer la marge dégagée sur les frais d’exploitation (approvisionnements et opérations culturales). La diminution de la marge dégagée affecte le coût de production à la hausse de la tonne de matière sèche produite. 

Si l’on isole la récolte produite sur la bande riveraine avec les contraintes associées à celle-ci et qu’on l’utilise pour la production du lait, la portion de lait produit avec ces fourrages, par exemple, devrait forcément coûter plus cher en $/hectolitre sans considérer l’aspect qualité des fourrages dans le calcul (le projet n’est pas assez avancé pour avoir cette information). Les entreprises du bassin versant vont recevoir cette analyse de façon plus précise pour ceux et celles qui détiennent une analyse détaillée de leur entreprise en gestion, pour les autres les moyennes régionales seront utilisées.

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